Le budget 2023-2024 a été conclu récemment et reprend une série de mesures pour les ménages, les indépendants et les entreprises.

Les mesures décrites ci-dessous sont encore susceptibles de subir des modifications.

Pour les ménages, prolongation et nouvelles mesures de soutien jusque fin mars :

  • Les aides financières des citoyens pour soulager la facture énergétique de gaz et d’électricité sont prolongées jusque fin mars (un cumul de +/- 200€ par mois)
  • Les primes mazout de 300€ et pellets de 250€ viennent également de voir le jour.
  • La TVA sur le gaz et l’électricité reste définitivement à 6% et le forfait de base énergie est prolongé également.

Pour les entreprises :

  • Pour les 1er et 2ème trimestres 2023, les coûts patronaux des indexations de salaires seront réduits, ce qui représente une diminution des charges de 7.07%. Le travailleur sera indexé mais l’employeur ne paiera pas de cotisations patronales.
  • Pour les 3ème et 4ème trimestres 2023, il y aura la possibilité d’un report partiel de paiement de ces cotisations.
  • Le contingent des étudiants passera de 475h à 600h en 2023.
  • FLEXI-JOBS : ce système sera étendu à d’autres secteurs comme l’agriculture, les soins, le sport et les secteurs culturel et événementiel. Ceci permettra aux employeurs de faire appel à des travailleurs flexibles, de manière avantageuse.
  • Le droit passerelle et le chômage temporaire énergie seront maintenus.
  • La réduction des accises sur le gaz et l’électricité sera également toujours en vigueur.

Marché du travail – Incitant pour diminuer les chômeurs et malades de longue durée:

  • Le gouvernement a décidé de permettre aux chômeurs et malades de longue durée de cumuler une partie de leur indemnité de chômage avec un revenu professionnel.
  • Afin de réintégrer les chômeurs et malades de longue durée, un accord budgétaire a été conclu pour la mise en place d’incitants financiers pour les entreprises.

Ce dernier point ne sera effectif qu’en 2024.

Crédit temps :

  • À partir du 1er janvier 2023, le crédit-temps à temps plein avec motif « prendre soin de son enfant de moins de 12 ans » sera modifié : la limite d’âge de l’enfant sera de 5 ans. La prise en temps-partiel ne subit aucune modification. Attention, ne pas confondre avec le congé thématique « congé parental », ce dernier ne subit aucun changement.
  • Tous les crédit-temps avec motif de « soin » passent d’une durée maximale de 51 mois à 48 mois, pour les interruptions à temps plein et à temps partiel.

La grande question est : mais où le gouvernement va-t-il chercher cet argent ?

Majoritairement via la captation des surprofits des entreprises du secteur énergétique, producteurs et fournisseurs.

Mais aussi, en supprimant l’avantage fiscal pour les 2ème habitations pour les nouveaux entrants, en ne rendant plus déductible la taxe bancaire (contribution des banques au fonds de garantie), en taxant les cigarettes électroniques, en réduisant les crédits-temps pour motifs, en réduisant les subsides accordés à Bpost pour la distribution de la presse périodique, etc…